Tard le soir [Julian]

Il était tard et Jennifer regardait sans cesse l'heure. Il était dans les alentours de 23h et Julian n'était toujours pas là. Elle avait couché Jason, James devait surement être en train de dormir, du moins elle l'esperait et il le valait mieux pour lui. Elle, elle était dans le canapé à regarder la télé, une vieille émission toute pourrie qui l'ennuyait. Il n'y avait jamais rien tard le soir. Enfin en même temps ... En général on dormait à cette heure-ci, sauf quand notre mari n'était pas là. D'un côté elle étiat énervée mais d'un autre, inquiète. Il lui étiat peut-être arrivé quelque chose... Mais non, il ne pouvait rien lui arriver, les malheurs ça n'arrivaient qu'aux autres. Il était peut-être avec une autre femme ? Non, il savait que si il voulait garder ce qui faisait de lui un homme, il ne valait mieux pas. Elle commençait parfois à s'endormir mais se réveillait en entendant du bruit, seulement toujours pas de Julian.

Elle se leva, fit les cents pas autour du canapé puis partit à la cuisine pour se prendre un verre de jus d'orange. Elle ne ferait pas l'enervée, elle avait déjà sa méthode en tête. Lui faire un câlin, lui dire qu'il lui avait manqué et en profiter pour l'inspecter.

Julian était encore en voiture. Dieu ce qu'il haïssait ces crétins de patients qui faisaient une hémorragie interne pile au moment où il s'aprêtait à partir! Comme par hasard, à trois pas de la porte, on le bipait. Vraiment injuste! Enfin bon il avait fait son devoir et le patient, enfin la patiente était hors de danger ou bien en tous cas son sort n'était plus entre ses mains à lui. D'ailleurs, elle avait intérêt à survivre parce que dans le cas contraire il revendrait ses organes au marché noir... Non jamais il ne ferait ça mais cette pensée le calmait généralement.

Il accéléra et changea de station de radio. La musique techno n'était pas vraiment sa tasse de thé et le lac des cygnes était un morceau si magnifique que jamais il ne l'écouterait non plus. Il trouva enfin la radio qui faisait courrier du coeur. Diantre que les gens étaient cons! Pleurer en public! Jamais! Pathétique mais Julian ne comprenait toujours pas comment ils pouvaient oser exposer leurs vies de cette façon. C'était si... Pathétique. Et inutile.

Il eut un rire quand le mec se mit à pleurer.

* C'est ça, montres à quel point tu n'as aucune fierté! Les femmes adorent être avec des êtres sensibles et ... Pfff Réveilles toi crétin! Frappes là, elle t'aimera plus... Enfin pas physiquement non plus... Sauf si elle aime... Mais peu aiment en fait... Heureusement parce que ce sont des tarées... Faut que je me concentre sur la route.

Il fixa de nouveau son regard auparavant égaré sur la voie rapide et prit la sortie. Très vite il arriva dans sa rue et vit la lumière du séjour allumé.

- Jenny tu changeras jamais...

Un sourire en coin naquit sur ses lèvres et il entra sa voiture de luxe au garage avant d'entrer dans le séjour.

- Bonsoir Chérie!

Il enleva sa veste et la posa sur le porte manteau.

- Une patiente a fait une hémorragie avant de partir. J'ai dû l'opérer en urgence.

Il ne s'excusait pas. Pourquoi s'excuserait-il du tord de quelqu'un d'autre? Il avança vers sa femme pour l'embrasser.

Il venait enfin de rentrer, elle avait entendu la porte du garage ainsi que la voiture. Ehbé ... Il était temps ! Elle posa son verre de jus d'orange et rejoignit le salon, elle avait presque envie de lui gueuler dessus mais ... Il était trop beau pour ça. Il avait trop de classe trop de ... Ben c'était lui en fait, un homme magnifique qu'elle ne quitterait pour rien au monde. Enfin tout dépendait des moments et de son humeur.

-Mince alors... La pauvre..

Non en fait elle s'en fichait, d'où le ton ironique. Elle ne s'en fichait pas de son excuse mais de la patiente, quelle idée de faire une hemoragie à cette heure-ci ? Et la priver de son mari ? Mais qu'elle crève ou qu'elle attende le lendemain ! Elle l'embrassa et posa ensuite sa tête sur son épaule, là c'était inspection de l'odeur : il ne sentait pas le parfum pour femme et ça la rassurait. Il n'avait pas non plus de traces de rouge à lèvres. Elle pouvait le croire maintenant. Elle s'écarta de lui.

-Je t'ai mit ton assiette dans le frigo, tu as juste à faire chauffer au micro-ondes.

Ca ne lui plairait peut-être pas mais elle se voyait mal gacher puis c'était pas mauvais, ça avait toujours le même goût. Là il n'y avait pas de ton ironique, elle lui parlait normalement. En tout cas, elle ne recuisinnerait pas quelque chose, il pouvait aller se faire cuir un oeuf.

Julian perdit un peu son sourire mais heureusement elle ne le vit pas. En fait, qu'elle prenne un ton ironique la dessus le surprenait encore. La plupart des femmes auraient dit "Oh mon dieu mais c'est terrible! Va-t-elle s'en sortir? A-t-elle de la famille? Dois-je faire des petits gâteaux?". Bref que de choses inutiles et sans intérêt. Mais Jenny elle, elle compatissait à son malheur. Oui restait plus tard pour une connerie de ce type c'était vraiment agaçant!

- Toujours comme ça.

Heureusement, il allait trouver une assiette toute chaude et pleine de déli... Quoi? Réchauffer une assiette? Elle plaisantait là!

- Je me casse.

Il préférait aller dans un bon restaurant que de manger du réchauffé. Il y avait quand même des principes fondamentaux à respecter! Il reprit son manteau et alla vers le garage.

- Tu engageras une cuisinière... Enfin une domestique qui me servira un plat chaud et pas du réchauffé.

Oui c'était un ordre mais lui il y connaissait rien en cuisine alors elle pouvait bien le faire! Il avait même pas eu le temps de demander comment allait son fils mais il allait bien, il s'en assurait chaque jour. Le petit s'en sortait plutôt bien jusqu'à présent.

Jennifer haussa les sourcils et resta abasourdie. Il était sérieux là ? Ah non mais le choc ... Ok elle savait qu'il n'était pas toujours très tendre mais de là à sortir ça. Mais surtout, de là à lui donner un ordre ! Non mais et puis quoi encore ? Elle n'était pas une boniche, elle n'avait pas à lui obeïr. Elle le regarda prende son manteau et là elle réagit enfin. Elle courrut pour aller se mettre en face de lui, les mains sur les hanches. Bon elle était plus petite que lui mais pas grave, elle pouvait quand même essayer de "l'intimider".

-Tu fais quoi là ? Ta crise de la quarantaine ? Tu ne trouveras aucun restaurant d'ouvert à cette heure-ci, réflechis un peu, imbécile !

Il pouvait essayer de passer pour aller à sa voiture, elle essayerait de l'en empêcher. Oh elle aurait du mal et vu la force qu'il avait, il pourrait la jarter facilement mais elle ne pensait pas qu'il pourrait lever la main sur elle. Au pire la porter et la mettre autre part mais sinon...

-Tu ne sors pas de cette maison.

Julian la regarda et répondit vertement:

- Je me fiche de si c'est un fast food ou quoi mais j'estime que même en rentrant tard, j'ai le droit à un repas convenable. C'est moi qui pourvois aux besoins de la famille en tant que telle j'ai aussi le droit d'avoir certaines petites exigeances.

Elle vint se planter devant lui dans une attitude de défi. Genre il allait être intimidé! Lui! Il la regarda sérieusement et l'écouta lui donner un ordre. Alors là elle pouvait crever il allait pas lui obéir. Il la saisit donc et la hissa sur son épaule avant de la poser sur le fauteuil et de repartir aussi vite jusqu'à la voiture. Là il prit son téléphone et appella un bon ami à lui.

- Dis ton resto est ouvert?
- Non. Plus depuis une heure.
- Merde. Tu connais un endroit où je peux manger bien et pas réchauffé?
- Viens chez moi. Je te prépare un truc.

Voilà ce qu'on appellait un bon pote. Julian posa sa main sur le volant. Partir ou pas? Jenny allait pas être contente mais... Il voulait du frais lui... Il aimait pas le micro-onde... Ok. Changement de plan. Il ressortit de la voiture avec un dossier histoire de et revint au salon puis à la cuisine. Là il ouvrit un placard et sortit une conserve cachée en cas de coup dur. S'en était un. Il l'ouvrit et versa le contenu dans une casserole. Jusque là c'était le seul truc qu'il maîtrisait.

Une fois son plat prêt, il le mangea rapidement.

- Jason va bien?

Jennifer fronça les sourcils, non mais fallait pas abuser, ça serait peut-être réchauffé mais bon.

-Ca ne va pas te boucher le trou du c*l si tu fais chauffer ton plat, et ça aura le même goût. Je t'ai déjà réchauffé des plats au micro-ondes pleins de fois...

Bon elle mentait, ça n'était arrivé qu'une seule fois mais et alors ? C'était un moyen pour le faire bouffer. Elle s'était interposée, enfin elle avait essayé et il ne s'embêta pas, il la porta pour la mettre sur son épaule. Oh ! Elle n'était pas un sac à patate !

-Julian laches moi tout de suite !

Elle essayait de gigoter dans tous les sens et résistait à l'envie de le mordre. Il la posa sur le canapé et repartit. Ok, elle n'allait pas criéer parce que les enfants dormaient mais ce n'était pas l'envie qui l'en manquait. En tout cas, il pourrait essayer de revenir, si il partait, il ne pourrait pas rerentrer, elle foutrait des meubles derrière la porte, n'ayant pas le temps d'appeller quelqu'un pour faire changer les serrures. Elle se leva et partit chercher des kit-kat ball, c'était bien ces trucs là, ça lui rappellait son mari ... Elle se réinstalla dans son canapé, devant la télé. C'est là que monsieur se décida de revenir. N'empêche qu'il lui avait obeït puisqu'il n'était pas parti...

-Tu n'as qu'à lui demander...

Et voilà, il l'avait rendue de mauvaise humeur à 23h30, mais ça ne la dérangeait pas tant que ça, au moins elle ne s'ennuyait pas puis elle prennait l'habitude.

Julian marqua un temps d'arrêt. Ok. Il attrapa le micro-onde et le mit par terre.

- Putain j'arrive pas à croire que tu m'aies fait manger du cancer! Je t'ai dit que j'aimais pas ce truc là! Tu fais chier vraiment!

Voilà, ça partait en live et il ne pouvait plus rien faire pour que ça revienne en arrière.

Elle regardait la tv et l'envoya pratiquement se faire voir. Mais qu'importe, il était pas du type ball lui au contraire! D'ailleurs ceci constituait quelque part une autre partie de sa fierté.

- Toi et ta jalousie maladive vous m'exaspérer mais vraiment!

Il monta à la chambre de son fils qui dormait. Il trouva même un devoir de math pour le lendemain qui était parfait. Un sourire aux lèvres, il embrassa le front de son fils et alla se coucher. Une bonne douche et une fois sous la couette, il alluma la tv écran plat ultra design pour regarder... Une émission culturelle!

-T'en es mort ? Non ! Tu es tellement nul que je peux te faire bouffer n'importe quoi, si tu savais tout ce que j'ai pu te faire manger ...

Elle mentait, mais et alors ? Il avait jeté le micro-ondes, elle s'en fichait royalement.

-Vas-y, continues de péter ce que tu veux, c'est pas moi qui paye.

Histoire de rappeller que c'était son fric qu'il balançait par la fenêtre là.

Sa jalousie ? Mais elle était jalouse de quoi là ? De rien... Elle ne savait même plus pourquoi ils se disputaient, en tout cas, pas à cause d'une autre femme puisqu'elle avait inspecté.

-Ta gue*le !

C'était moche sortant d'une femme aussi belle qu'elle mais ... Il le méritait bien. Cependant elle priait pour ne pas réveiller les enfants. Elle pourrait peut-être dire à Jason qu'ils ne faisaient que s'amuser mais à James... Elle resta dans son canapé pendant qu'il était en haut, elle voulait finir ses kit-kat avant de monter, purée que c'était bon ! Il faudrait qu'elle en achète plus la prochaine fois.

Elle finit par monter et étant déjà en pyjama, une nuisette, elle n'eut pas besoin d'aller se changer. Elle se fourra dans le lit, tira le plus de couverture possible vers elle puis changea de chaine. Non mais qu'est-ce qu'on s'en fichait des trucs culturels, qu'il se contente de faire de la chirurgie et de ramenner du fric, c'était tout ce qui comptait.

Julian se retenait de lui en mettre une.

- Tu es vraiment... Indigne! et Irrespectueuse! Demain tu me trouves une domestique ou bien je sens que tes virées shopping vont être quasiment inexistantes... Déjà que tu pourris nos fils de cadeau au point qu'ils n'ont plus aucune valeur de l'argent!...

Là elle lui parla mal. Mais il était pas du genre à se démonter.

- Tu me saoules franchement! Tu sers à rien! T'es même pas foutue d'être une bonne épouse!

Il s'en fichait que les mômes entendent. Ils étaient habitués depuis le temps.

Dans son lit, tranquillement installé, elle vint le faire chier. Déjà elle tira la couverture. Il retira dessus avec force et quand elle changea de chaîne il la poussa du lit.

- Si tu veux faire chier, retournes au salon ou va dans la chambre d'ami.

-Tu la trouveras tout seul ta domestique, et bonne chance parce qu'aucune ne voudra rester jusqu'à minuit pour supporter ton caractère de sale c*n.

Elle, même pas une bonne épouse ? En attendant sans elle il se ferait surement chier. Leur relation se basait tout le temps sur ce genre de choses mais malgré tout, elle l'aimait.

-Et toi même pas foutu de me faire avoir un orgasme, alors hein ...

C'était dangereux de l'embêter sur ce domaine là mais elle prennait le risque. Elle avait voulu le faire chier en tirant la couette et en changeant de chaine et elle le paya cher : il la poussa du lit. Choquée, elle resta un moment par terre à es frotter le bras. Il était taré ! Mais elle adorait ça. Cependant ...

-Non mais ça va pas ?!

Elle ne résista pas, elle se releva et son premier reflexe fut de lui foutre un pain. Ca lui apprendra ! Bon ok elle n'avait pas la force de Rocky Balboa mais bon ...

Julian eut un rire un peu dingue. En fait elle pouvait se révéler vraiment naïve parfois et le constater était vraiment une chose amusante.

- Oh ne t'inquiètes pas. Toi je te payes pour coucher avec toi depuis quelques années maintenant et mon caractère de sale c*n ne t'as jamais fait partir. Elle aura autant d'argent pour rester éveillée jusqu'à ce que je rentre. J'en trouverai une ne t'inquiètes pas. De toutes façons il est clair que tu n'as pas les compétences pour même trouver une bonne domestique.

La suite lui plût beaucoup moins. Alors là c'était de la médisance pure et simple parce que le nombre de fois où il l'avait faite monter au rideau ne se comptaient même plus!

- Pardon? Tu veux que je te rappelle qui " t'épuise de plaisir" depuis toutes ces années? Alors tu vas crever pour que je te retouche !

Non mais! Pendant au moins un mois il essaierait de ne pas avoir de relations avec elle. On verrait qui viendrait à genoux supplier qu'on daigne s'intéresser à son corps. Il l'aimait aussi sauf dans ces moments là.
Il se mit à rire une fois qu'elle fut par terre et elle le frappa.

- Quand on a une force de mouche, mieux vaut utiliser une vengeance cérébrale...

Il se retourna emmitouflé dans la couette et ferma les yeux. Il allait pas dire bonne nuit non plus.

- Je te souhaite une nuit avec plein de cauchemars.

C'était un peu gamin mais entre nous la situation même l'était...

Jennifer ouvrit la bouche pour répondre mais s'arrêta un moment. Il avait dit qu'il l'a payait pour coucher avec lui, il était donc en train d'insinuer qu'elle était une prostituée ? Elle ? Sa femme ? Non, elle avait surement mal comprit ...

-Tu es en train de dire que je suis une pute ?

Il allait voir ce qu'elle allait la lui faire la prostituée tout à l'heure à ses bijoux de famille...

-Il y a beaucoup de choses sur les femmes qu'il te reste à apprendre.

Ne plus la toucher ? Il n'y arriverait pas, c'était un homme puis... Elle saurait se rendre désirable. C'était comme les chiens, il suffisait de savoir leur faire plaisir pour leur faire bouger la queue. Elle n'y répondit même pas, sachant très bien qu'il disait n'importe quoi, surement sur le coup de la colère. En tout cas, si il tenait vraiment à ne plus la toucher, soit elle le ferait céder soit elle irait voir ailleurs. Il était hors de question qu'elle se prive parce que monsieur piquait sa crise. Bon sur le coup elle pensait qu'elle irait voir ailleurs mais ne le ferait pas, elle prennait trop son pied avec son mari pour ça.

-Gamin... T'es pire que ton fils.

Nuit avec pleins de cauchemars, non mais franchement... Elle se remit dans le lit et laissa la télé allumée pour pouvoir s'endormir devant, elle n'aimait pas s'endormir dans le silence. Elle ne lui répondrait pas, elle savait déjà ce qu'elle ferait demain pour se venger.

Julian eut un rire cynique. Quoi? Elle ne le savait pas?

- Le rôle d'une femme est d'être une "pute" au lit, une mère et une amie. Pour l'instant tu remplis parfaitement les deux premiers...

C'était très méchant mais il aimait bien. C'était un peu brutal envers elle parce qu'il ne chérissait rien de plus qu'elle au monde (et ses fils) et qu'il ferait n'importe quoi pour eux mais leur couple était basé là dessus depuis le début. Taquinerie, taquinerie et taquinerie. C' 'était ce qui mettait du piquant dans leur relation. Mais si quelqu'un osait insulter sa Jenny, il était pratiquement mort. On ne disait pas de mal à son petit trésor. Il ne l'avouerait pas ce petit côté sentimental mais elle savait qu'il la protégerait contre toute attaque.

Et puis ils ne pensaient jamais réellement ce qu'ils disaient. Ils trouvaient simplement des prétextes pour les dire. Nuance infime et néanmoins très importante.

- Je pense avoir appris l'essentiel. Une belle robe, un beau bijou et elles font pas chier.

Il ne répondit pas considérant qu'il était vainqueur et s'endormit dans de paisibles songes. Le lendemain, il fut réveillé par une odeur désagréable.

* Elle a pas osé me faire ça...!?

Jenny fronça les sourcils, pas contente du tout. Elle n'aimait pas trp ce qu'il était en train de dire, elle était quand même sa femme m*rde ! Il ne l'avait pas épousé aussi rapidement pour un rien, surtout qu'il aurait pu s'en faire d'autre au lieu de s'engager. Elle ne prit pas la peine de réflechir et le gifla, et pas doucement en plus. Mais là ça faisait trop, d'abord une mauvaise femme, une mauvaise mère, puis une p*te ... Ca serait quoi après ?

Elle s'était réveillé plus tôt le lendemain matin. Elle avait vraiment la tête dans les nuages pour rester polie. Couchée tard et levée tôt ça ne fait jamais un bon résultat. Mais il fallait qu'elle cuisine pour Jason, qu'elle le réveille puis... Qu'elle fasse à manger pour son mari, enfin son petit-dej. Manque de pot pour lui, au jourd'hui elle avait décidé de faire exactement tout ce qu'il détestait ... Et elle en était fière en plus. Elle attendrait qu'il descende, puis de voir sa tête et ensuite elle irait se laver et se préparer.

Julian se réveilla le lendemain matin. Une dure journée l'attendait encore, de ça il en était certain. Alors, quel imbécile allait encore essayer de lui raconter des salades et qu'allait-il devoir inventer pour réussir à sauver ces crétins? Il en était exaspéré d'avance...

Il s'habilla après avoir pris une bonne douche et descendit les escaliers.Les odeurs n'étaient pas ses favorites et donc il comprit que sa chère Jenny se vengeait de lui. Que c'était adorablement... Inutile. Julian était loin d'être stupide alors il attrapa sa malette et entra dans la cuisine.

- Bonjour la compagnie!

Un grand sourire, un baiser sur le front de son fils, puis de sa femme qui l'avait giflé la veille. Mais on ne frappait pas les femmes alors il n'avait rien dit. La vengeance est un plat qui se mangeait froid.

- Je suis en retard, je ne déjeune pas. A ce soir!

Il passa la porte et se rendit au garage. Là il monta dans sa voiture et se rendit dans un petit café sur la route. Un bon petit déjeuner plus tard, il arriva à l'hôpital. Que c'était génial d'avoir pu lui couper l'herbe sous le pied... Il aurait pu en jouir mais il n'était pas pathétique à ce point là. Il était juste très fier de lui!

"Quel sala*d !" Voilà la réaction qu'elle avait eu en l'entendant dire qu'il ne déjeunait pas parce qu'il était en retard. Mais elle connaissait son emploi du temps et elle savait qu'il n'était pas en retard. Elle ne dit rien et se contenta de tout jeter à la poubelle. Quel gachis ..

Elle avait fini de manger et partit se préparer. Cette fois-ci sa tenue était différente, puisqu'elle était apparement une p*te, elle se devait d'agir comme telle. Elle avait mit une mini-jupe ainsi qu'un haut un peu trop décolleté. Elle allumerait le plus de gens possible à la clinique.

Elle déposa Jason à l'école et partit directement au travail, là, elle commençait déjà par attirer les regards. Pour commencer, elle se pencha au comptoir pour parler avec la secrétaire. La matinée continuait de se dérouler et elle, elle continuait d'allumer le plus de gars possible.

» Julian Hartley